Programme de l'UE6 : Finance d'entreprise

Nature de l’épreuve : des paramètres à prendre en compte

Le BO donne la définition suivante de l’épreuve de finance d’entreprise (UE6) :
« Épreuve écrite portant sur l’étude d’une ou plusieurs situations pratiques avec, le cas échéant, une ou des questions.
Durée : 3 heures ; coefficient : 1 ; 14 crédits européens »

En règle générale, le sujet d’examen comprend :
– un premier dossier portant sur le diagnostic financier d’une entreprise ;
– deux dossiers complémentaires relatifs au reste du programme, parmi les thèmes suivants :
– marchés financiers et portefeuille-titres
– projets d’investissement
– approche normative du BFR
– financement de l’entreprise
– gestion de la trésorerie
– gestion du risque de change.

Le diagnostic financier à réaliser comprend toujours plusieurs phases :
– la réalisation d’un ou plusieurs tableaux d’analyse (SIG, tableaux de flux, ratios) ;
– des questions de connaissances;
– le diagnostic en lui-même, sous la forme d’un commentaire d’une page maximum.

Les deux autres dossiers sont généralement constitués d’une partie calculatoire à  laquelle sont associées des questions de cours.

Spécificités de l’UE : garder le bon cap

Le programme de l’UE est vaste et aborde des problématiques diverses en matière de finance d’entreprise.

Les approches calculatoires sont importantes, notamment pour la construction des différents tableaux d’analyse financière. Les annexes fournies pour réaliser les documents demandés sont souvent nombreuses et nécessitent que le candidat ait une bonne connaissance de la structure des états financiers ainsi que des mécanismes comptables sous-jacents pour en extraire les informations utiles.

Les documents à établir sont parfois fournis en annexe (tableaux des flux par exemple) mais le candidat doit connaître la structure de la majorité des tableaux utiles (tableaux de détermination des flux nets de trésorerie ou plan de financement par exemple).

Certaines parties du programme font appel à des outils mathématiques (statistiques, mathématiques financières). Ces outils ne sont jamais mobilisés seuls, mais toujours contextualisés avec les différentes parties du programme. La difficulté réside donc dans le fait d’utiliser les formules à bon escient.

Au-delà des connaissances à acquérir, cette UE requiert donc la mise en œuvre d’une méthodologie rigoureuse.

Conseils méthodologiques pour une préparation gagnante

– Pour l’apprentissage du programme : une préparation méthodique

Il est nécessaire de bien assimiler tout au long de l’année les différentes notions du programme, en conjuguant systématiquement la mémorisation des définitions et leur application concrète dans des cas d’entraînement.

– Pour aborder l’épreuve : les conseils d’un coach

La réalisation des nombreux tableaux peut s’avérer consommatrice de temps : recherche des informations pertinentes, réalisation de calculs, cohérence des résultats. Le risque est donc grand de se laisser déborder en consacrant trop de temps à certaines parties du sujet au détriment des autres. Il est alors fondamental, dès le début de l’épreuve, de bien utiliser et répartir  le temps en fonction des points attribués par le barème aux différents dossiers.

Face aux nombreux calculs demandés, les sujets des dernières années ont toujours été proposés avec une calculatrice comme matériel autorisé. Si cette aide permet de gagner du temps pour l’obtention des résultats, il ne faut pas oublier que les différents calculs doivent être justifiés sur la copie.

Certaines trames de tableaux ne sont pas données en annexe et doivent être réalisées sur la copie. La qualité de la présentation est primordiale pour faciliter la lecture des tableaux par le correcteur : les traits doivent être tirés à la règle, les chiffres alignés et non raturés.

Il convient enfin de ne pas négliger les commentaires demandés, tant sur la forme (orthographe et grammaire) que sur le fond (adéquation avec la question posée, pertinence de l’analyse).