Nature de l’épreuve : des paramètres à prendre en compte
Le BO donne la définition suivante de l’épreuve de comptabilité approfondie (UE10) :
« Épreuve écrite portant sur l’étude d’une ou plusieurs situations pratiques et/ou un ou plusieurs exercices et/ou une ou plusieurs questions.
Durée : 3 heures ; Coefficient : 1 ; 14 crédits européens »
En règle générale, les sujets d’examen comprennent trois, voire quatre dossiers indépendants pouvant aborder notamment :
– les immobilisations (par exemple : acquisition d’immobilisation avec une clause de réserve de propriété) ;
– un point précis de comptabilité (par exemple : les contrats à long terme) ;
– les capitaux permanents (par exemple : un emprunt obligataire) ;
– les entités spécifiques (par exemple : la comptabilité d’une région).
Il est demandé au candidat :
– de maîtriser des connaissances comptables du programme de l’épreuve sans pour autant oublier les connaissances acquises dans l’UE9, « Introduction à la comptabilité » ;
– d’être capable de mobiliser des connaissances précises sur des problèmes généraux de comptabilité ;
– de rédiger et de justifier des réponses précises mettant en évidence les arguments choisis.
Spécificités de l’UE : garder le bon cap
L’UE 10 est généralement composée de 3 à 4 dossiers indépendants couvrant, sur plusieurs années, l’ensemble du programme. Il est donc recommandé aux candidats de travailler l’ensemble des points du programme. Ceux-ci vont « tomber » à tour de rôle pour qu’aucun thème ne reste dans l’ombre.
Les dossiers sont toujours indépendants les uns des autres et dans une certaine mesure les questions composant un dossier peuvent l’être également. Il peut donc être judicieux de lire l’ensemble de l’énoncé et des questions puis ensuite de commencer par les dossiers qui sont le mieux maîtrisés par le candidat. En principe, les points alloués sont représentatifs du temps à passer sur chaque dossier. Il est important de calibrer dès le départ de l’épreuve le temps maximal qui doit être attribué à chaque dossier, pour éviter de se faire déborder par le temps et qu’au final des dossiers bien maîtrisés par le candidat ne soient pas traités.
La construction de ces dossiers est faite de manière progressive. Les premières questions sont bien souvent des questions de cours (définition) ou alors orientent le candidat dans la résolution du cas. Viennent ensuite les questions qui exigent une résolution technique du cas posé (calculs préparatoires, écritures).
Conseils méthodologiques pour une préparation gagnante
– Pour l’apprentissage du programme : une préparation méthodique
L’ensemble du programme doît être connu (définitions) et maîtrisé (applications) puisque le traitement d’un dossier à l’examen suit pratiquement toujours ce schéma. L’apprentissage des notions passe donc par une acquisition systématique des différents thèmes du programme, puis par la vérification de sa maîtrise en l’appliquant sur des exercices pour terminer par la résolution de cas d’annales dans les mêmes conditions de temps qu’à l’examen.
– Pour aborder l’épreuve : les conseils d’un coach
Les questions posées sont ciblées et précises : elles partent souvent des définitions pour ensuite déboucher sur des problèmes pratiques de comptabilité.
Il est conseillé au candidat de préparer une copie par dossier et de traiter ceux-ci (du mieux maîtrisé au moins bien maîtrisé), pour optimiser les points par rapport au temps.
Il est toujours demandé de justifier les réponses. Il est souvent préférable de présenter le détail des calculs sous forme de tableaux à colonnes plutôt qu’en ligne. Pensez également à vérifier la cohérence des chiffres obtenus et demandez-vous si le résultat n’est pas aberrant, car il y a très souvent, des erreurs de calcul.
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