Nature de l’épreuve : des paramètres à prendre en compte
Le BO donne la définition suivante de l’épreuve de management (UE7) :
« Épreuve écrite portant sur l’étude d’une ou plusieurs situations relatives à une ou plusieurs organisations permettant la réalisation d’une analyse managériale et une question problématisée. »
Durée : 4 heures ; Coefficient : 1 ; 14 crédits européens »
En règle générale, le sujet d’examen comprend deux dossiers indépendants :
l’étude d’une situation pratique sur 12 points ;
un développement structuré sur 8 points.
L’analyse de la situation pratique s’appuie sur le cas d’une organisation. Il peut s’agir d’une entreprise du CAC 40, d’une PME ou de toute autre organisation. Les annexes présentent l’organisation, son activité, les difficultés et choix auxquels elle est confrontée. A travers les questions posées, il s’agit le plus souvent de faire un diagnostic stratégique en utilisant des outils tels que par exemple le modèle des cinq forces concurrentielles de Porter ou le modèle des ressources et compétences de Prahalad et Hamel.
Les questions peuvent également porter sur différents aspects du programme (gouvernance, style de management…). Dans tous les cas il est important de faire le lien avec les théories des auteurs en management.
Le développement structuré porte sur différents aspects du programme et fait intervenir des connaissances théoriques et factuelles. Exemples : « la place de la fonction logistique dans les organisations aujourd’hui »; « manager les conflits humains dans les organisations »; « analyser la notion de responsabilité sociale des entreprises (RSE) et sa traduction dans les pratiques des entreprises ».
Il est possible qu’un ou plusieurs documents soient proposés en annexe, mais ce n’est pas systématique.
Spécificités de l’UE : garder le bon cap
Le programme de cette UE de management est vaste. Il porte notamment sur l’étude des théories des organisations, les différentes fonctions de l’organisation, la stratégie, le comportement humain, la communication, la prise de décision, …
Il s’agit de bien assimiler les différents concepts, de connaître les auteurs et de savoir y faire référence de manière appropriée.
Il convient également de connaître les différents outils permettant d’analyser les organisations.
Cette épreuve requiert donc des connaissances théoriques.
En outre, la connaissance de l’actualité est indispensable car elle permet d’illustrer sa réponse avec des exemples concrets.
Conseils méthodologiques pour une préparation gagnante
– Pour l’apprentissage du programme: une préparation méthodique
Il est nécessaire d’assimiler tout au long de l’année les différents concepts et théories. Il est conseillé de faire un effort de mémorisation des différents chapitres. Il est également indispensable d’acquérir une culture managériale et de suivre l’actualité à travers les médias (Les Echos, L’Usine Nouvelle, BFM Business) et leurs sites internet, ainsi que ceux des entreprises pour connaître leurs métiers, stratégies, structures, modes de gouvernance…
Un entraînement régulier permet de progresser.
– Pour aborder l’épreuve : les conseils d’un coach
En ce qui concerne le cas pratique, il est conseillé de faire une introduction pour présenter rapidement l’organisation et annoncer les principales étapes du travail. Il faut ensuite, pour chaque question posée, penser à définir les concepts et outils, justifier les réponses et faire référence aux théories lorsque cela est pertinent.
Quand une question comporte plusieurs sous-questions, il est important de répondre à toutes les sous-questions.
Pour le développement structuré, il est indispensable de présenter une introduction comportant notamment une accroche, la définition des termes du sujet, une problématique, la mention des annexes le cas échéant et l’annonce du plan. Le plan doit être cohérent avec la problématique et le développement doit suivre le plan annoncé.
Le développement peut comporter deux ou trois parties et deux ou trois sous parties. Celles-ci doivent être clairement distinctes. Il n’est pas nécessaire (ni interdit) d’indiquer des titres, mais les phrases de transition, en particulier entre les parties principales, sont utiles. Il ne s’agit pas de réciter un cours mais de mobiliser des connaissances pour répondre au sujet posé.
Lorsque le sujet comporte des documents en annexe, il faut éviter de les paraphraser, mais aussi de les ignorer. Les annexes apportent un éclairage (qui peut être partiel) sur le sujet. Il est pertinent d’y faire référence d’une façon ou d’une autre, parmi d’autres exemples sur lesquels s’appuiera le développement.
D’une manière générale il est nécessaire de bien gérer son temps, de se relire pour supprimer les fautes d’orthographe et de grammaire et enfin de soigner l’expression ainsi que la présentation de la copie.